Historique SRC Le Mans

Jean Claude découvre le Slot Bois :
L’initiateur et le créateur de l’Association Slot Mini Racing Le Mans est Jean Claude Malherbe. Au début des années 70 il suit les activités du Slot Bois en France dans le magazine Champion. Fin 1972, il a 14 ans, il apprend dans ce même magazine qu’un autre manceau, Serge Blouet, va monter une piste Carrera privé dans le grenier de ses parents au dessus de leur magasin. Jean Claude va le rejoindre et ils sont quelques uns a rouler en voitures Carrera et Parma 1/24. En 1973, à quatre ils construisent une piste bois 6 Voies 30 metres, le maître d’œuvre est Jean Pierre Chêne qui a une piste à Château Gontier. Des courses et championnats sont organisés entre Paris, Château Gontier et le Mans. Jean Claude montre déjà sa vélocité malgré un manque évident de moyens. En 1978, les parents Blouet prennent leur retraite ce qui met en sommeil l’activité Slot Bois au Mans.

Année 70, Le jeune Malherbe en pleine mécanique

Naissance de L’association Slot Mini Racing Le Mans :
Jean Claude est passionné et rêve de créer un club de Slot Associatif. Il fréquente les milieux Manceau des ados qui organisent régulièrement des 24 Heures, il leur parle de voitures aux performances extraordinaires, il le prennent pour un allumé mais a force de persuasion il réunit autour de lui quelques personnes qui s’associent dans sa démarche associative. Pour se faire connaître par des articles dans a presse des courses en 1/32éme sont organisées sur des pistes démontables autour du Mans et quelques déplacements sont organisées à Créteil et a Château Gontier pour rouler en 1/24 ESRAC sur des pistes hyper rapides. Les contacts avec la mairie du Mans se multiplient. Pour être crédible les statuts de l’association sont déposés à la préfecture de La Sarthe. Le bureau était composé de Jean Claude, Bruno Chailleux, Alain Guerrier, Jean Claude Leroux, Claude Guittet. Fin 1982 après un ultime rendez vous avec le Maire, la ville du Mans attribue un local à l’association.

Avril 83 inauguration 1er local et 1ere piste bois 30 metres, 6 voies

Premier local et première piste bois:
L’association récupère l’ancienne piste de Serge Blouet qui était à l’abandon. Il l’a remet en état car elle avait souffert à cause de l’humidité. Des courses club et régionales sont organisées avec des autos Production échelle 1/32 : des Tover (Italie) et des Parma Womp Womp. La politique du club du Mans est déjà de faire du Slot Bois à moindre coût car le 1/24 ESRAC vient de disparaître, victime de la course à l’armement et de son coût prohibitif. Sous la houlette de Jean Claude la première école du slot est créé au Mans avec 7 ou 8 jeunes qui ne tarderont pas a faire d’eux. Le club du Mans rejoint la FFSR qui vient de se créer avec les clubs de Bordeaux, Thoiry, Colmar, Chatenay Malabry, L’Ile sur La Sorgue, Bron, La Bouille, etc. L’élan est tel qu’un championnat national vitesse est mis en place sur 3 catégories 1/32 (Production, Sport, F1). Le club du Mans organise tous les ans un grand prix de vitesse du championnat FFSR ainsi qu’une annuelle epreuve de 24 Heures avec phares la nuit. Le dynamisme des dirigeants est total puisqu’ils assurent une animation Slot Bois au salon du Mans des sports mécaniques organisé par Jean Claude Chemarin en 1984. La consécration de cette époque pour le club est en 1986 l’organisation d’une manche du Championnat d’Europe OPEN de vitesse ou même 3 Pilotes USA Pro (dont Limpach) sont présents.

années 80, remises des prix, épreuve nationale au Mans

Deuxième local :
Le local est trop petit, la piste l’occupe en entier, les toilettes sont à l’extérieur et il n’a pas de place pour des stands de bricolage et pour un coin cuisine. En 1987 Jean Claude repart discuter avec la municipalité et réussit à obtenir un local plus grand dans un ancien réfectoire d’école. La vielle piste est déménagée mais on s’aperçoit qu’elle est très abîmée. Il est décidé de la remettre en état en la re-surfaçant avec du contreplaque et en remplaçant les tresses, très usées par du cuivre plat. De plus elle sera agrandie pour allonger la ligne droite.

1989, grand prix vitesse national, 2eme local, 1ere piste bois

Deuxième piste bois:
Malheureusement deux phénomènes vont mettre le club en péril. En 1988, c’est d’abord un problème de relations entre deux leaders du club qui va diviser le club en deux. Jean Claude va s’opposer à Fabien Bourelly qui devient président, Jean Claude décide de quitter le club entraînant avec lui une partie des adhérents. En 1990, la piste est en très mauvais état, le cuivre plat collé ne supporte pas les variations de température dans le local mal isolé. On ne peut pratiquement plus rouler, il ne reste plus qu’une poignée d’irréductibles mené par leur nouveau président Bruno Chailleux (assisté de Jean Claude qui est revenu) qui vont se battre encore une fois auprès da la Mairie qui leur attribuera généreusement une subvention de 50 000 Francs pour la construction d’une nouvelle piste 8 voies 40 metres construite par le génie du Slot de l’époque : Michel Toumieu. Evidemment cette piste est la fierté du club qui en prendra toujours grand soin.

Fin années 80, Preparation d'une animation

Fin années 80, animation par le SRC Le Mans

L’apogée du SRC Le Mans :
Avec cette nouvelle piste le club va rentre dans une spirale de développement, enchaînant :
- la réalisation d’une piste bois démontable qui permettra d’assurer de nombreuse animations au Mans et au salon des sports mécaniques d’Angers
- l’acquisition de locaux attenant à la salle principale et ainsi avoir une surface de 270m2
- la concrétisation de travaux par la ville du Mans pour des sanitaires neufs, une direction de course dominant la piste, des travaux électriques. Bref tout pour les adhérents soient à l’aise
- le nombre d’adhérents atteint 45 et la piste 8 voies commence a être juste
- Les courses clubs, régionales et nationales s’enchaînent, le club atteint un niveau sportif élevé
Les responsables veulent organiser un événement d’exception : des 24 Heures internationales. En décembre 94 des courriers d’invitation sont envoyés a toutes les relations connues par Bruno Chailleux lors de sa participation aux Championnat du Monde de 1993 en Angleterre (Newcastle). L’idée est de faire ces 24H heures une semaine avant les vraies et de proposer aux étrangers de rester ensuite au Mans pour suivre l’epreuve échelle 1. L’échelle 1/24, pratiquées par les étrangers en endurance est retenue. Cote étranger c’est un succès, Belges, Anglais, Allemand, Hollandais et Tchèques répondront présents. Par contre les autres clubs Français bouderont l’epreuve, car le retour au 1/24 était à peine démarré. Des manceaux iront courir en Belgique et Hollande et le Club du Mans recommencera l’expérience l’année suivante en assurant une manche Française au championnat d’Europe d’endurance. Toujours autant de succès avec les étrangers mais toujours aucun autre club Français !

Les présidents du club tournent :
Bruno Chailleux, fatigué par 5 années d’investissement se retire de la présidence du club mais reste au bureau. Thierry Bougeard prendra le relais en 1996 puis Fabien Bourelly (qui est revenu) en 1997. L’équipe en place décide de modifier légèrement le tracé de la piste en remplaçant une partie sinueuse par une ligne droite. Ceci pour favoriser les pilotes extérieurs qui se plaignent que la piste est trop technique et favorisent les pilotes locaux. Bruno redevient président en 1998 et 1999 avant de laisser a nouveau sa place pour raisons familiales. Thierry Paris assurera cette place de 2000 à 2003.

Le milieu du slot Bois se désunit, le club du Mans en pâtie :
Le passage du 1/32 au 1/24 a été mal vécu en France. Il a divisé les clubs. Seul le Nord Ouest s’en sort et dirige un slot Français malade qui va perdre de son dynamisme, ses clubs et ses pratiquants petit a petit. L’arrivée des consoles de jeu et le développement du circuit plastique n’arrangent pas les choses. Thierry Paris et Thierry Bougeard, déjà très anciens au club vont pendant trois ans maintenir l’activité du club dans cette tourmente. Le plastique démarre dans tous les clubs de slot alors ils décident de monter une petite piste plastique pour recruter dans ce milieu et tenter de les faire passer au Slot Bois. L’opération est un échec, la piste est trop petite (17m) et les sloteurs bois trouvent ridicules les performances des autos. En 2003, le club Manceaux n’a plus que 16 adhérents et le moral des responsables est au plus bas.

Le renouveau :
Bruno Chailleux reprend la présidence du club courant 2003, les activités reprennent vie mais le Slot Bois est moribond en France alors que le plastique explose. Certains adhérents s’y intéressent et participent au championnat vitesse Région Ouest suivi par 7 clubs. Le club du Mans a besoin d’une piste plus grande. Fin 2004 il est décider de modifier les locaux et d’agrandir la piste Ninco à 30 mètres. Fin 2005 le club a réussi son redémarrage :
- Il y a maintenant une trentaine adhérents
- une course de 6 Heures en Slot Bois a été organisée avec tous les meilleurs pilotes Français et une équipe Belge. Elle a satisfait tout le monde et il leur tarde de recommencer
- une course vitesse régionale a été organisée en décembre sur la nouvelle piste plastique réunissant 35 pilotes dont 12 locaux. Cette epreuve a aussi remporté un vif succès auprès des participants

Nouveau combat : un nouveau local
La municipalité veut récupérer le terrain ou le local du club se trouve pour en faire un parking pour l’hôpital. Un dur dossier va s'engager pour retrouver un local qui permet de continuer nos activités.

Il a fallu plus de deux ans d'efforts aux dirgeants de l'association pour avoir la disposition du nouveau local. De fin 2005 a janvier 2008.
D'abord il a fallu convaincre la municipalité que notre association devait survivre. Grace aux frequentes actions que nous avons menées et fais connaitre, notre serieux etait reconnu et la mairie exprimait sa volonté de nous reloger.
Ensuite convaincre les decideurs Manceaux que nous ne pouvions pas accepter une salle de 60 M2 car nos deux pistes n'y rentreraient pas.
Rapidement on nous propose des classes d'une ancienne ecole, il y a quelques travaux, la surface convient malgres les poteaux qui traversent la salle mais pas de WC et pas d'entrée privée, on ne peut pas exploiter le club sans ces deux points tres importants. On accepte le local que si ces deux points sont acceptés et realiisés. La mairie fait l'etude, la facture est assez lourde pour que le projet soit obligé de passer au vote du budget donc nouvau delai d'attente.
Début 2007 le budget est accepté, puis il faut finalisé le projet avec les techniciens de la ville, lancer les appels d'offre aux artisans et executer les travaux (hors vacances scolaires puisqu'il reste un peu d'activité pedagogique dans l'ecole).
Prevu en Aout 2007, les travaux auront lieu en decembre 2007.
Nous pourrons demenager en fevrier 2008, bien aidés par les equipes de la ville du Mans.

Un nouveau defi : une nouvelle piste plstique avec systeme DaVic intégré !
Le club n'a pas fonctionné durant l'année 2008. Toute l'année a ete consacré au travux de la nouvelle piste plastique.
Le tracé de la nouvelle piste etait validé et figé, il restait a la construire.
D'abord determiner comment on allait realiser le support du plateau piste. Il a ete decidé de le faire selon la technique du cloisonnemen, du type utilisé pour les piset realisé par Captain Gilles pour les pistes de Slot and Go. C'est solide (on peut marcher dessus) mais cela demande beaucoup de bois, quelques heures de travail, de l'outilage et de l'organisation. 2 mois apres le plataue etait realisé et la piste pouvait etre posée.
Ensuite en parallele on a ralisé toute la menuiserie (les bords de piste et les bords du plateau) et l'electricité primaire (les postes de pilotages, les relances, l'alimentation electrique).
Il restait une grosse partie: les aiguillages bois qu'on a demarrés en Aout. C'etait nouveau pour nous, il a fallu reflechir comment s'y prendre et etre minutieux car les aiguillages doivent bien fonctionner et etre fiables.
Fin 2008 la partie bois et tresses des aiguillages est terminée. Il faut ensuite mettre un revetement qui ressemble a la piste Ninco, poser les relais, les aigullles, les regler et mettre au point, effectuer toutes les soudures sur les tresses, integer les aiguillages sur la piste. Tout un travail fastidueux et d'aprentissage, mais qui donnera satisfaction.
Derniere etape: cabler les aiguillages et faire les tests. Apres quelques soucis dus a un plan de cablage non a jour, le premier aiguillage fonctionne. Reste a treminer les 9 autres aiguillages.
L'activité devrait reprendre en mars, le temps de finir les aiguillages et les quelques branchement DaVic restant.
Ce ne sera pas fini pour autant, beaucoup de travaux nous attendent encore.






Mis a jour par Bruno Chailleux le 27 janvier 2009
Rédigé par Bruno Chailleux le 21 décembre 2005